Depuis le 5 juillet 2022, le Comité Interministériel du Handicap s’est engagé à un travail de reconnaissance de la surdicécité en tant que handicap spécifique. Pour cela, deux mesures phares ont été prises : la mise en place d’une PCH surdicécité et d’un groupe de travail sur la reconnaissance de la surdicécité.
Nous vous présenterons en quoi consiste ces deux travaux et l’importance de cette reconnaissance pour les personnes en situation de surdicécité, leur famille et les professionnels du domaine.
Le 9 et 10 novembre dernier a eu lieu le colloque ACFOS (Action Connaissance FOrmation pour la Surdité) dont le thème était « Surdité et handicaps associés ». Muriel LI CHEN CHE, psychologue du CRESAM, et Thomas SORET, membre du groupe de travail du comité interministériel du handicap (CIH) sur la surdicécité étaient conviés par l’organisation du colloque ACFOS.
Ils ont présenté, au public majoritairement composé de professionnels de santé et de professionnels travaillant dans le monde de la surdité, les enjeux de la reconnaissance de la surdicécité dans le contexte d’une mission ministérielle « surdicécité » confiée le 12 juillet dernier par le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, M. COMBE.
En effet, la surdicécité a été officiellement reconnue comme handicap spécifique lors du comité interministériel du 5 juillet 2021. La reconnaissance auprès du grand public (en particulier les personnes âgées – on parle de surdicécité tertiaire) et des professionnels de santé (ophtalmos, ORL, etc.) reste toutefois à poursuivre.
Muriel et Thomas remercient l’organisation du colloque ACFOS, Sonja van de Molengraft, Directrice du CRESAM, et accessoirement membre du comité scientifique de ACFOS et les avoir invités ainsi que les participants avec qui ils ont pu avoir des échanges riches durant les deux jours.
(Article écrit par Thomas SORET)
